LA VIOLENCE EST INACCEPTABLE
La loi protège les victimes.
Ne restez pas seule…
DANS LE LOT-ET-GARONNE,
DE NOMBREUX ACTEURS SONT A VOTRE ECOUTE
ET PRÊTS A VOUS AIDER
Non, ce n'est pas normal ...
Les violences, qu'elles soient verbales, psychologiques, physiques, économiques, sexuelles ... ne doivent pas être considérées comme de simples disputes ou des conflits conjugaux.
Elles se traduisent par un rapport de force d’un individu sur un autre, bien souvent un dominant et une dominée.
Le phénomène se déroule toujours dans un climat de peur, de tension, de culpabilité… aux conséquences désastreuses pour chaque personne concernée : la victime, ses enfants, son entourage.
J'ai besoin d'aide
Vous pensez être victime de violences… ne restez pas seule.
Etre victime de violence, c’est être prise dans un tourbillon dont on ne peut sortir seule.
Vous vous sentez isolée, humiliée, rabrouée, maltraitée. L’absence de blessure ne signifie pas l’absence de violences.
Des professionnels peuvent vous aider.
Pour vous en sortir, il faut trouver une personne de confiance (famille, ami, association, assistante sociale…) pour :
• Rompre l’isolement,
• Vous aider à diminuer la tension, la panique,
• Faire le point sur votre situation pour que puissiez prendre des décisions s’il le faut,
• Préparer un dépôt de plainte,
• Connaître vos droits,
• Savoir vous protéger en cas de crise.
Vous pouvez également porter plainte auprès des forces de l’ordre ou écrire au Procureur de la République.
Faites en sorte de garder tous les éléments de preuve que vous pourriez avoir à votre disposition (copie de sms, certificat médicaux, attestations de témoins, enregistrement audio...)… trop de dossiers ne peuvent pas être poursuivis par manque de preuve.
Des associations existent dans le département et peuvent vous écouter, vous aider …
N’hésitez pas à les contacter dans la liste des structures.
Toute personne victime de violences est sous emprise.
Elle est comme dans une toile d’araignée, prise au piège et n’arrive pas à s’en sortir.
Elle hésite, décide de partir ou de porter plainte et parfois revient sur sa décision….
Toute victime subit des psycho-traumatismes qui la détruisent et l’empêche de se comporter comme elle l’aurait fait sans ces violences.
Reprenez confiance en vous, ce n’est pas votre faute, faites vous aider !
Etre dans l’entourage d’une personne victime de violences est très éprouvant.
Il vous faut comprendre que les violences subies, l’emprise, le cycle des violences, les psychos traumatismes, la stratégie de l’auteur… altèrent considérablement le comportement de la victime et la dévalorise.
Quelques conseils :
• Je l’écoute avec bienveillance
•Je créé un climat de confiance et me souviens que c’est très compliqué pour elle et que le parcours est souvent très long
• Je ne la juge pas, je ne la moralise pas, je ne la culpabilise pas
• Je prends en compte sa parole
• Je sais qu’elle se sent coupable… alors, je lui explique que la LOI punit les violences et que rien ne justifie la violence
• Je sais qu’elle a peur… alors, je fais tout pour qu’elle se sente en sécurité, je lui donne les contacts importants (cf. Liste des structures qui peuvent vous aider)
• Je sais qu’elle est perdue, vulnérable…alors je lui montre que je la croie, je lui explique que le stress influence son comportement et je tente de lui redonner de la confiance.
Votre action passe par une écoute bienveillante et respectueuse de ses décisions même si celles-ci vous déroutent. Votre stabilité et votre non jugement lui permettra de vous compter parmi les aides potentielles et de revenir vers vous.
Je veux en savoir plus
Vous vivez dans un sentiment de peur et d’insécurité permanent. Vous n’avez pas d’autonomie. Vous êtes isolée, n’avez pas ou plus d’amis. Vous êtes en grande fatigue nerveuse et physique. Vous avez honte et vous sentez coupable. Vous vous sentez dévalorisée, n’avez plus confiance en vous et /ou dans les autres.
La stratégie de l’auteur, l’emprise, le regard des autres vous empêchent de prendre des décisions…
c’est normal, vous n’êtes pas en faute… nous pouvons vous aider.
Notre société véhicule beaucoup d’idées reçues sur les femmes et les hommes. Nous les entendons souvent, nous les reproduisons et nous contribuons à leur développement sans même nous en rendre compte.
Une femme n’est pas plus bête qu’un homme, elle n’est pas non plus destinée à être inférieure à l’homme.
Ces idées sont des stéréotypes qui classent les personnes dans des catégories, les obligeant à correspondre à ces groupes.
De ces stéréotypes et malgré les qualités personnelles de chacun, des idées reçues persistent : les femmes sont destinées aux tâches domestiques, à l’éducation des enfants…les hommes sont meilleurs dans les sports et plus compétitifs… voire plus bagarreurs.
Ces idées et l’éducation que l’on donne à nos enfants peuvent avoir un impact sur les violences voire les légitimer.
Il est important d’en prendre conscience pour les dépasser.
Eduquer un petit garçon sans lui rappeler que les petites filles ont les mêmes droits que lui et qu’il doit les respecter …c’est peut être le mettre en capacité de devenir violent. Il peut en souffrir lui aussi.
Eduquer une petite fille sans lui apprendre ces mêmes valeurs, c’est peut être la mettre dans une position d’acceptation de cette supériorité qui peut terminer par un rapport de domination souvent à l’origine des violences.
Rappelez-vous que :
La catégorisation des personnes ENTRAINE les stéréotypes qui ENTRAINENT les préjugés qui LEGITIMENT les discriminations.
Visualisez le court métrage « Mon cher Papa »
Violences au sein du couple… et si j’étais concernée ?
En Lot-et-Garonne, les professionnels se sont largement engagés et mobilisés sur cette question. Ainsi 46 structures ont signé un protocole et sont appelés à réfléchir et travailler ensemble sur cette thématique.
Une cellule opérationnelle en Préfecture
Cette cellule permet de traiter des cas complexes et d’amener les partenaires à organiser une prise en charge pluridisciplinaire de la situation.
Des sensibilisations auprès des professionnels
Afin d’acculturer l’ensemble des partenaires tant institutionnels qu’associatifs, la Déléguée départementale propose des actions de sensibilisation et des outils d’aide à la prise en charge des victimes.
Comment recevoir et orienter une victime de violences au sein du couple
Votre mobilité :
Dans le département de Lot-et-Garonne, nous souhaitons faciliter la mobilité des femmes victimes de violences conjugales.
Si vous avez des difficultés réelles pour vous déplacer, sachez qu'il peut vous être proposé de bénéficier d’un taxi pour vous assurer votre transport (uniquement si vous n’avez pas de moyen de locomotion) pour un acheminement vers :
• un lieu d’hébergement d’urgence,
• un lieu d'accueil et d'écoute pour travailler votre parcours, vous écouter ou vous aider,
• un lieu d’expertise médicale,
• un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour porter plainte,
• les lieux d’audiences judiciaires.
La commande du taxi ne peut pas être réalisée directement par vous. Demandez au professionnel de vous le commander.
Dispositif transport de femme victime de violence
Apporter des éléments de preuve :Le certificat médical, lorsque vous avez subi des blessures physiques est très important car il apporte des preuves pour les enquêteurs. Sachez que vous n’êtes pas obligé d’avoir un certificat médical pour porter plainte. En revanche, afin de constituer des preuves, donnez vous toutes vos chances et faites le réaliser avant que les traces ne s’effacent.
Dans le département de Lot-et-Garonne, les professionnels de santé, notamment dans les services d’urgence, peuvent vous proposer de prendre des photos et d’archiver toutes les constatations médicales qu’ils feront.
Si vous n’êtes pas décidé à porter plainte maintenant, prenez cette précaution afin que vous puissiez, si vous vous décidez à porter plainte plus tard, indiquer aux enquêteurs que des éléments sont archivés…vous pourrez ainsi prouver que ce n’est pas la première fois.
Accumulez le plus de preuves possibles… de nombreuses situations ne peuvent pas être traitées par manque d’éléments.
Le déploiement d’intervenants sociaux en gendarmerie et police :
Ce dispositif permet de positionner un travailleur social auprès des forces de l’ordre afin de prendre en charge la partie sociale des situations connues par les gendarmes ou policiers. L’intervenant peut ainsi reprendre contact avec la personne en difficulté, l’écouter et l’orienter vers les dispositifs existants. Début 2021, 3 intervenants sociaux seront mis en place et couvriront certains secteurs du département (en fonction des financements obtenus)
D’autres informations sur nos actions
ici
• Violences sexistes et sexuelles
• Harcèlement
• Agressions sexuelles
• Mariages forcés
• Mutilations génitales
En savoir plus
• Prostitution.En savoir plus
Pour tous ces types de violence, vous pouvez être aidée.
Ne restez pas seule.
Quelques liens :
•Préfecture de Lot-et-Garonne
•Arretonslesvilences.gouv.fr
Cette plateforme donne de nombreux renseignements et permet aussi de tchater de façon anonyme avec des professionnels policiers et gendarmes
•www.memoiretraumatique.org (site de la psychiatre Mme Salmona)
• Pour toute question sur le viol
• http://www.resonantes.fr/
• https://commentonsaime.fr/
•Enregistrer ou apprendre par cœur les numéros de téléphone importants
• Informer les enfants de la conduite à tenir (se réfugier chez les voisins, savoir téléphoner au 17 ou 112)
• Scanner et enregistrer les documents chez un proche, chez un avocat, dans une association :
Pièces d’identité, Carte et attestation de sécurité sociale, Bulletins de salaire, diplômes, documents bancaires, certificats médicaux et ordonnances, dépôt de plainte, décisions judiciaires, titres de propriété…
• Ouvrir un compte bancaire
• Prendre contact avec une association • Télécharger l'application App-elles. Cette application est gratuite, elle permet de donner l'alerte en cas de danger.
Toute forme de violence
VERBALE, PSYCHOLOGIQUE, PHYSIQUE, ECONOMIQUE, SEXUELLE…
constitue un délit qui permet la poursuite de l’auteur devant le Tribunal.
FAITES VOUS AIDER
Trouvez les informations
utiles
Quelques informations judiciaires
Que les faits soient anciens ou récents, les policiers et gendarmes ont l’obligation d’enregistrer votre plainte, même si vous ne disposez pas d’un certificat médical.
Si vous ne voulez pas déposer plainte, vous pouvez signaler les violences en faisant une déclaration sur main courante (police) ou un procès-verbal de renseignement judiciaire (gendarmerie).
Il s’agit d’un élément de preuve dans le cadre de poursuites ultérieures. À votre demande, un récépissé de votre déposition vous sera remis ainsi qu’une copie intégrale de votre déclaration.
Pensez également à consulter un médecin pour faire rédiger un certificat médical, les traces de coups s’effacent vite et peuvent constituer des éléments de preuve utiles.
En Lot-et-Garonne, les professionnels de santé des urgences peuvent archiver vos certificats médicaux de constatation des violences qui vous permettront, lorsque vous souhaiterez porter plainte, de prouver la réitération des faits.
En cas de dépôt de plainte, des mesures de protection immédiates peuvent être prises par le juge pénal :
• l’interdiction pour l’auteur de vous rencontrer ou de vous approcher ;
• l’interdiction pour l’auteur de fréquenter certains lieux ;
• la dissimulation de votre adresse et votre domiciliation à la police ou à la gendarmerie ;
• l’obligation d’un suivi pour l’auteur ;
• le placement en détention provisoire ;
• l’octroi d’un téléphone de protection pour alerter les forces de sécurité en cas de danger grave.
Vous êtes en danger en raison de violences exercées par votre partenaire ou ex-partenaire, vous pouvez obtenir rapidement du juge aux affaires familiales une ordonnance de protection. Elle peut être prise avant ou après un dépôt de plainte. La durée des mesures de protection est de 6 mois. Vous pouvez demander à bénéficier provisoirement de l’aide juridictionnelle pour couvrir les frais d’avocats et les éventuels frais d’huissier et d’interprète.
En urgence, les mesures de protection pouvant être ordonnées par le juge :• l’attribution du logement à la victime, sauf circonstances particulières ;
• l’expulsion de l’auteur des violences du domicile du couple ;
• l’Interdiction à l’auteur d’entrer en contact avec vous ;
• l’interdiction de détenir ou de posséder une arme.
Pour vos enfants, le juge fixera les modalités d’exercice de l’autorité parentale et éventuellement la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants. Vous pouvez obtenir l’interdiction de sortie du territoire pour les enfants.
Des informations sur l’ordonnance de protection
Liste des structures qui peuvent vous aider dans le département
Nous avons regroupé pour vous toutes les structures existantes dans le Lot-et-Garonne. N'hésitez pas à les contacter, elles vous aideront à trouver une solution
Des professionnels peuvent vous écouter, vous accompagner dans vos démarches ou vous orienter.
Lieux d’accueil, d'écoute et d’orientation
AGEN – Planning familial - 05 53 66 27 04 - planningfamilial47@orange.fr
VILLENEUVE SUR LOT – La maison des femmes – 05 53 40 03 62 - maison.femmes@laposte.net
CASTELJALOUX – Chrysalides 47 – 06 48 05 31 96 - chrysalides47@gmail.com
Référent violences faites aux femmes
Cette structure coordonne certaines actions et peut vous proposer de l’écoute et du conseil ou encore de participer à des groupes de paroles. Cette structure est par ailleurs la référente auprès du Procureur de la République pour la question des téléphones grave dangerAGEN – Réseau d’entraide 47 contre les violences conjugales – 07 85 38 05 07 - reseau-entraide-violences@orange.fr
Accueil de jour départemental
Dans ce lieu sécurisé, vous êtes accueillie par des professionnelles. Le lieu est équipé d’un espace de repos pour la victime avec ou sans enfants. L’équipe vous accompagnera dans vos démarches et préparera si besoin avec vous votre départ.
VILLENEUVE SUR LOT – La maison des femmes – 05 53 40 03 62 - maison.femmes@laposte.net
Service intégré d’accueil et d’orientation SIAO
Ces antennes permettent un accueil personnalisé ainsi qu’une évaluation de la situation puis une orientation en fonction des besoins.
AGEN – 09 54 65 46 75 - 09 52 37 11 52
VILLENEUVE SUR LOT – 05 53 40 08 19
MARMANDE – 05 53 20 81 23
Lieux d’hébergement
Le département de Lot-et-Garonne dispose de différentes structures d’hébergement :
à AGEN (CHRS La Roseraie, CHRS Clair Foyer, Cehereso, Hébergement d’urgence La Pergola)
à VILLENEUVE SUR LOT (CHRS Relais et l’accueil familial)
à MARMANDE (CHRS Saint Vincent de Paul)
Pour une demande d’hébergement en urgence, contactez :
• en journée de semaine l’un des SIAO listé ci-dessus,
• la nuit – week-end et jours fériés, le 115.
Les hébergements peuvent éventuellement être visités avant toute démarche.
Différents types d’hébergement peuvent être proposés :
• hébergement en appartement avec lieux de vie collectifs
•appartements en diffus
•hébergement d’urgence voire nuitée d’hôtel.
Les professionnels proposent un hébergement en tenant compte de la situation de l’intéressée mais également en fonction du nombre de places disponibles.
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Autres associations
ALIZE - 09 81 02 98 44 - Accompagnement psychologique
FRANCE VICTIMES - 05 53 66 23 03 - Accompagnement des victimes
SOS ACCUEIL MAMANS ENFANTS – 06 70 57 75 74 - Accompagnement Mamans/Enfants
L’hirond’Elle - 07 49 73 78 87 - contactlhirondelle47.fr
Numéro national 39 19 - VIOLENCES FEMMES INFO
Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, ainsi que les témoins de violences faites à des femmes.
Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et
les viols).
Ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie).
Par téléphone
39 19(appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile)
Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7
Appel anonyme
Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone
ou directement sur le site www.solidaritefemmes.org
Plateforme 114
Destinée aux personnes malentendantes, la plateforme recueillera tout signalement réalisé par SMS au 114. Elle peut permettre de se signaler lorsque l’on ne veut pas faire de bruit.Centres médico-sociaux et services de PMI du Conseil départemental
Agen Louis Vivent 05.53.69.40.41
Montanou 05.53.77.09.20
Tapie 05.53. 98.62.30
Nérac 05.53.97.44.00
Marmande 05.53.64.65.45
Tonneins 05.53.84.17.50
Villeneuve sur Lot 05.53.36.23.23
Fumel 05.53.71.20.61
Plateforme d’informations sur les droits
Pour une réponse personnalisée à vos questions en matière de droit de la famille, droit pénal, droit des victimes, droit du travail, droit de la consommation et droit des étrangers. 05 40 24 62 62 (du lundi 14 h au vendredi 11h)
Informations sur les agressions sexuelles
La plus grave des agressions sexuelles est le viol. Vous êtes victime d’un VIOL.
Il est important que vous alliez porter plainte notamment pour éviter à l’agresseur de récidiver.
Dans le département de Lot-et-Garonne, les hôpitaux d’Agen-Nérac, de Villeneuve-sur Lot, de Marmande-Tonneins ainsi que la clinique Sainte Hilaire Esquirol, peuvent vous proposer de faire tous les prélèvements et de les congeler.
Ainsi, si vous décidez de porter plainte ultérieurement, vous pourrez indiquer que des éléments ont été congelés. Ces éléments pourront être analysés et permettront peut – être de retrouver l’ADN de l’agresseur.
Si vous ne portez pas plainte tout de suite, écrivez pour vous-même ou enregistrez avec la plus grande précision possible ce dont vous vous souvenez (lieux, paroles entendues, bruits, actes, …) : cela pourra vous être d'une aide précieuse si vous décidez d'intenter une action en justice quelques jours ou quelques années après l'agression.
Les agressions sexuelles ne se résument pas au seul viol. Les attouchements, la masturbation imposée, la prise de photographies ou l’exposition à la pornographie font partie d’un ensemble d’agressions sexuelles au sens large. Il s’agit donc d’atteintes sexuelles autres que le viol commises avec violence, contrainte, menace ou surprise. Que ce soient des actes que l’agresseur pratique sur la victime ou bien qu’il contraigne la victime à les pratiquer sur lui.
D’autres actes sont également punissables par la loi comme :
• La diffusion d’images d’autrui à caractère sexuel
• Le harcèlement sexuel
• L’exhibition sexuelle
• Les mutilations génitales
• Le proxénétisme
• L’outrage sexiste
• Le voyeurisme sexuel
Des plateformes de signalement et de prise en charge dans les structures hospitalières avec possibilité de prise de plainte à l’hôpital
Ces nouveaux dispositifs sont proposés au sein des quatre structures hospitalières
Ainsi le CH Agen-Nérac, le Pôle de santé Villeneuvois, le CH de Marmande-Tonneins et la Clinique Esquirol Sainte Hilaire ont un partenariat renforcé avec les policiers et les gendarmes afin de favoriser l’action judiciaire.
Les objectifs sont nombreux
La création de lieu unique de prise en charge de la victime pour éviter l’errance dans de multiples structures ce qui est de nature à l’empêcher d’aller au bout de ses démarches.
• Des constatations médicales complètes (violences physiques, psychologiques…)
• Une analyse transversale médico-sociale (médecin + psy + assistante sociale)
• L’organisation de la prise de plainte à l’hôpital et le lien rapide avec le Parquet.
Dans chaque structure, la plateforme doit permettre que la victime soit :
• reçue rapidement (réduction du délai d’attente/ attente dans un lieu plus adapté),
• accueillie par des personnels formés (médecins – infirmier psy/psychologues – personnel infirmier, assistante sociale),
• en capacité de déposer plainte sur place si elle le souhaite, (les documents permettant de caractériser les faits au sens médical sont rapidement disponibles),
• mise en contact avec une structure associative qui pourra l’accompagner dans ses démarches, voire hébergée dans un CHRS.
Pour faciliter ces démarches, le recours à l’interprétariat est prévu.
L’orientation vers la plateforme peut être réalisée par tout professionnel. Toute victime peut également s’adresser aux urgences des établissements hospitaliers en leur indiquant qu’elle est victime de violences ; elle sera alors rapidement dirigée vers la plateforme.
ÊTRE AIDE PRES DE CHEZ SOI
Trouvez, en un clic, des professionnels pour vous accompagner
Pour trouver rapidement l’information sur la carte
Nous avons placé sur cette carte toutes les structures qui concourent à la prise en charge des victimes de violences conjugales, dans le lot-et-Garonne.
Lieux d'écoute et d'orientation |
Accueil de jour |
Lieux d'hébergement |
Autres structures associatives |
Centres médico sociaux et services de PMI |
Utilisez les + / – et « la petite main » pour vous déplacer dans la carte, identifier votre région, ville, quartier puis zoomer dessus. |
Cliquez sur l’icône afin d’obtenir les coordonnées de l’organisme. |
Cliquez sur l’icône afin d’obtenir les renseignements par type d'organisme |